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    images.jpgL'article remonte à 2008, mais il vaut son pesant d'or, le physicien Gerald E.Marsh évoque la venue d'une période glaciaire qui devra commencer en 2012. Au moment où l'Europe gèle, surtout dans l'est, un petit rappel des dires de ce physicien est intéressant.

     

    PAR GERALD E. MARSH - CHICAGO - contrairement à l'idée populaire actuelle, le vrai danger pour l'humanité n'est pas le réchauffement global, mais plus probablement la venue d'une nouvelle période glaciaire. 

    Ce que nous vivons actuellement est connu en tant qu'époque interglaciaire, une période relativement brève entre de longues périodes glaciaires. Malheureusement nous, la plupart des périodes interglaciaires durent seulement 10 milliers d'années, et combien de temps s'est écoulé depuis la dernière période glaciaire ?


    Combien de temps avons-nous avant que la glace commence à reprendre sa place sur la surface terrestre ? Moins de cent ans ou plusieurs centaines d'années ? Nous ne le savons pas.

    Même si toute l'augmentation de la température au cours du siècle dernier est attribuable aux activités humaines, l'élévation a été peu importante et relativement modeste 0.6° C - une augmentation tout à fait en conformité avec des variations normales depuis des millénaires. 

    Tandis qu'un réchauffement durable de la même taille au cours du siècle à venir apporterait à l'humanité quelques modifications, nous sommes assurés de pouvoir nous adapter.

    Connaître une nouvelle période glaciaire, cependant, serait catastrophique pour la suite de la civilisation moderne. 

    On a regardé seulement des cartes montrant l'ampleur des grandes carottes de glace pendant la dernière période glaciaire pour comprendre ce que signifierait un retour en période glaciaire. Beaucoup de l'ensemble de l'Europe et de l'Amérique du Nord ont été recouvertes par une glace épaisse, de milliers de mètres dans bien des régions et le monde dans son ensemble était beaucoup plus froid. 

    Le dernier « petit » âge glaciaire a commencé dès le XIVème siècle où la mer baltique gelait même hors saison, des orages, et une élévation au niveau de la Mer Caspienne. Cela a été suivi de l'extinction des morses au Groenland et de la perte de culture en Islande. Des moissons même ont été sévèrement réduites en Scandinavie. Et c'était une seule annonce des misères à venir.

    Au milieu du XVIIème siècle, les glaciers dans les Alpes suisses ont avancé, éliminant des fermes et des villages entiers. En Angleterre, le fleuve la Tamise était congelée pendant l'hiver, et en 1780, le port de New York a gelé. Si cela avait continué ainsi, histoire aurait été très différente. Heureusement, la diminution de l'activité solaire qui a causé le petit age glaciaire a fini et le résultat a apporté le printemps à la civilisation moderne.

    Il y avait très peu de périodes glaciaires jusqu'il y a à environ 2.75 millions d'années quand le climat de la Terre a écrit une période peu commune d'instabilité. Ça a Commencé des cycles il y a environ 1 million d'années, des périodes glaciaires durant environ 100.000 ans, séparés par les périodes interglaciaires relativement courtes, comme celui que nous vivons actuellement qui est devenu la règle. Avant le début des périodes glaciaires, et pour la majeure partie de l'histoire de la Terre, c'était le réchauffement comme aujourd'hui. 

    En effet, le Soleil était devenu plus lumineux de toute l'histoire entière de la Terre et la flore et la faune sur la Terre se sont épanouies. Les deux ont eu l'effet de laisser tomber des concentrations en anhydride carbonique dans l'atmosphère au niveau le plus bas dans la longue histoire de la Terre. 

    Il y a cinq cents millions d'années, les concentrations en anhydride carbonique étaient plus de 13 fois supérieures à aujourd'hui ; et il y a environ 20 millions d'années, les niveaux d'anhydride carbonique sont tombés un peu à moins de deux fois ce qu'elles sont aujourd'hui.

    Il est possible que les concentrations modérément accrues en anhydride carbonique puissent prolonger la période interglaciaire actuelle. Mais nous n'avons pas encore atteint le niveau exigé, ni nous ne connaissons le niveau optimum à atteindre. 

     

    Ainsi, plutôt que l'appel pour des limites arbitraires sur des émissions d'anhydride carbonique, peut-être que la meilleure chose à faire pour l'IPCC (GIEC) de l'ONU sur le changement climatique et la communauté en climatologie en général est de consacrer leurs efforts pour déterminer la gamme optimale de l'anhydride carbonique requise pour prolonger la période interglaciaire actuelle indéfiniment. 

    La NASA a prévu que le cycle solaire faisant une pointe en 2022 pourrait être un des plus faibles depuis plusieurs siècles et devrait causer un refroidissement très significatif du climat sur Terre. Est-ce que cela sera le déclenchement d'une nouvelle période glaciaire ?

    Nous devons soigneusement considérer cette possibilité avant que nous éliminions notre prospérité actuelle en dépensant des trillions de dollars pour combattre une menace perçue du réchauffement global qui peut bien s'avérer être seulement une étincelle.

    GERALD E. MARSH est un physicien retraité du laboratoire national d'Argonne et un ancien conseiller au Département de la Défense sur la technologie nucléaire stratégique et à la politique à Reagan, à Bush, et au gouvernement de Clinton. 

    source :http://www.wikistrike.com


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    La densité du bois au sein des anneaux de croissance des pins scandinaves fournit de nouvelles informations sur notre climat passé. Les Romains pourraient, par exemple, avoir eu plus chaud que nous durant les mois d'été. La Terre se serait également refroidie durant 2.000 ans, jusqu’à ce que l’Homme commence à libérer massivement des gaz a effet de serre.

    Les anneaux de croissance observables dans des coupes de troncs d’arbre(ou de grosses branches) fournissent de précieuses informations sur les différents climats du passé. En effet, leurs tailles dépendent fortement des variations saisonnières de températures, les étés chauds sont par exemple marqués par des cernes plus larges. Grâce à des analyses dendrochronologiques réalisées il y a quelques années, des chercheurs avaient démontré que notre climat avait peu changé au cours des deux derniers millénaires, avant la révolution industrielle. 

    Une nouvelle étude, toujours basée sur l’analyse des cernes de bois, remet maintenant ce résultat en cause. Selon Jan Esper de la Johannes Gutenberg University (Allemagne), l’hémisphère nord aurait subi un long refroidissement durant près de 2.000 ans, approximativement à partir de l’époque romaine. Ses travaux, présentés dans la revue Nature Climate Change, ont tenu compte de la densité du bois à l’intérieur des anneaux de croissance. Par rapport aux précédentes estimations, l’Angleterre aurait pu profiter d’un climat plus chaud que prévu en été au début de notre ère, ce qui justifierait le succès de la culture des vignes au nord de ce territoire par les Romains.

     

    Le climat passé révélé par des carottages de pins

    Des carottages ont été réalisés par l’équipe de Jan Esper sur 537 pins sylvestres Pinus sylvestris vivants, ou sur des troncs immergés (parfois depuis plus de 1.500 ans), en Finlande et en Suède. La densité du bois au sein des cernes a ensuite été mesurée grâce à des techniques radiographiques utilisant les rayons X.

    Reconstruction sur base de données dendrochronologiques des anomalies thermiques moyennes des mois de juin, juillet et août (JJA), depuis -138 ans avant J.-C. jusqu'à nos jours (en bleu), et par rapport à un point de référence qui correspond à la moyenne des températures des mois d'été mesurées entre 1951 et 1980 (échelle des ordonnées). Le trait noir représente l'évolution moyenne du climat à l'échelle de la décennie ou du centenaire. Cet ajustement met en évidence les périodes chaudes et froides. La ligne en pointillés rouges présente la tendance au refroidissement de l'hémisphère nord, en été, durant les 2.000 ans qui ont précédé la révolution industrielle.
    Reconstruction sur base de données dendrochronologiques des anomaliesthermiques moyennes des mois de juin, juillet et août (JJA), depuis -138 ans avant J.-C. jusqu'à nos jours (en bleu), et par rapport à un point de référence qui correspond à la moyenne des températures des mois d'été mesurées entre 1951 et 1980 (échelle des ordonnées). Le trait noir représente l'évolution moyenne du climat à l'échelle de la décennie ou du centenaire. Cet ajustement met en évidence les périodes chaudes et froides. La ligne en pointillés rouges présente la tendance au refroidissement de l'hémisphère nord, en été, durant les 2.000 ans qui ont précédé la révolution industrielle. © Esper et al. 2012, Nature Climate Change, Adaptation Futura-Sciences

    La reconstitution des températures d'été (entre juin et août) a mis en évidence une succession de périodes chaudes (époques romaine et médiévale) et froides (aux VIe et XIVe siècle). Le climat aurait donc davantage varié dans le passé par rapport aux prédictions, établies notamment par Michael Mann de la Pennsylvania State University qui a produit le célèbre graphique de la crosse de hockey. Entre les années 21 et 50 après J.-C., la température d'été moyenne de la Scandinavie devait être supérieure de 1,05 °C par rapport à celle mesurée entre 1951 et 1980. Cette différence s’élèverait même à 2 °C si l’on compare l’époque romaine, la plus chaude au cours de ces deux derniers millénaires, avec les années 1451 à 1480.

    L’Homme aurait bien retardé la prochaine glaciation

    Une tendance au refroidissement de la planète depuis le début de notre ère avait déjà été soulignée par des chercheurs, essentiellement par Darrell Kaufman, en 2009, qui a analysé l’air emprisonné au cours du temps dans les glaces de l’Arctique. Selon lui, la température de la Terre diminuait de 0,21 °C par millénaire depuis 2.000 ans avant que la révolution industrielle ne survienne. Jan Esper a confirmé cette tendance, mais le chiffre qu’il avance est beaucoup plus important : 0,31 °C par millénaire. Ce refroidissement général serait attribué à des modifications du taux d’ensoleillement de l'hémisphère nord (environ -6 W/m² depuis le début de notre ère) et donc à des modifications connues de différents paramètres astronomiques, dits de Milankovitch, de notre planète (son obliquité, sonexcentricité et sa précession). Selon l’auteur, les autres facteurs de forçage ne peuvent en effet pas expliquer l’amplitude des variations observées.

    Cette étude conforte également une autre hypothèse. Les émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique, massives depuis le début de l’ère industrielle, pourraient avoir interrompu l’arrivée de la prochaine ère glaciaire en mettant fin au refroidissement de la moitié nord de la planète. L’Homme aurait donc bien retardé la prochaine glaciation. Cette interprétation serait cependant remise en cause par plusieurs scientifiques qui rappellent que les mesures ont été prises à de hautes latitudes et qu’elles ne concernent que les températures estivales. Certaines interprétations auraient pu, selon eux, être exagérées.

    source :http://www.futura-sciences.com


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    Et si le Gulf Stream s'arrêtait ?, est un documentaire (0h45) de la série Les Grands Reportages, sur les conséquences qu'auraient l'arrêt de ce courant marin, notamment pour l'Europe qui pourrait être plongé dans un hiver glacial pendant de nombreuses décennies.

     

    Le Gulf Stream est un courant océanique qui prend sa source entre la Floride et les Bahamas et se dilue dans l'océan Atlantique vers la longitude du Groenland après avoir longé les côtes européennes. On ignore encore l'importance exacte des impacts du Gulf Stream sur le climat européen continental ou océanique, ou sur la formation des nuages.
    Une étude publiée en 2002 par Richard Seager, climatologue de l'Université Columbia, étaye par des modèles l'hypothèse que l'effet du Gulf Stream est nettement moins important que l'effet des mouvements atmosphériques. Les simulations de Richard Seager laissent penser que l'écart hivernal de température moyenne observé entre l'est des États-Unis et l'ouest européen, à l'exception notable de la Norvège, n'est que peu lié au Gulf Stream, mais plutôt aux sens des vents dominants qui diffèrent. Le Gulf Stream aurait dans les différents modèles testés par R. Seager un effet nettement plus faible, et son arrêt ne changerait rien au fait que l'Amérique du Nord resterait plus froide que l'Europe en hiver.
    Ses modèles suggèrent un refroidissement de l'ordre de 4,5 à 6 °C aux latitudes moyennes, et de l'ordre de 20 °C en Norvège, en cas d'arrêt du transport de chaleur océanique, mais également réparti de part et d'autre de l'Atlantique. Cet effet ne ferait alors, aux latitudes moyennes, que compenser le réchauffement global.


    Des chercheurs ont émis l'hypothèse que le réchauffement climatique pourrait entraîner l'arrêt de la circulation thermohaline, par diminution de la salinité et augmentation de la température de l'océan arctique. Cette circulation des eaux empruntant le Gulf Stream sur une partie de son trajet.
    Ce vaste courant océanique de surface de l’Atlantique en provenance de la zone intertropicale et qui baigne les côtes européennes, ce qui nous assure des hivers doux et des étés tempérés, ne devrait pas pouvoir s'arrêter. Pourtant, une diminution de son intensité, voire même son arrêt complet ne sont pas impossibles car l’histoire climatique de la planète le prouve. Le Gulf Stream a déjà connu de sérieuses perturbations dans son courant.
    Des chercheurs canadiens, américains et britanniques, dont les travaux ont en partie été soutenus par le 5e programme-cadre de recherche de l'Union européenne, estiment que le réchauffement global de notre planète entraîne depuis 10 ans une modification de la salinité des océans, ce qui pourrait perturber la circulation thermohaline des courants marins.


    C’est l’évaporation plus importante des eaux de surface dans la région intertropicale, générant un surplus important de vapeur d'eau dans l'atmosphère et des précipitations d’eau douce plus intenses aux plus hautes latitudes, qui serait responsable de cette modification de la salinité dans l’Atlantique nord.
    Des eaux moins chargées en sel s’enfoncent plus difficilement vers les profondeurs marines, or, c’est précisément ce qui se produit avec le Gulf Stream au nord de l’Islande. C’est là que le fameux courant plonge vers les fonds océaniques pour retourner vers les Tropiques puis, plus loin encore, vers l’océan Antarctique. Ce courant océanique profond est en quelque sorte le courant retour du Gulf Stream de surface.
    L’apport d’eau douce supplémentaire, suite à des précipitations plus intenses, empêcherait le Gulf Stream de plonger en Arctique vers les fonds océaniques et donc enrayerait la vaste machine climatique mondiale, ce qui à terme interfère, voire bloque en surface le Gulf Stream.


    Les conséquences pourraient être importantes car, avec un Gulf Stream connaissant de graves perturbations, l’Europe, privée de ses effets, plonge à son tour dans une nouvelle période froide. Les hivers à Lisbonne risquent ainsi de devenir aussi rigoureux que ceux de New York.
    L’histoire climatique de notre planète montre que de tels phénomènes dus à un apport considérable d’eau douce dans les eaux de l’Atlantique nord, suite au déchargement massif des glaces de l’inlandsis américain, ont déjà enrayé la mécanique du Gulf Stream par le passé.

     

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  • Le rapport secret du Pentagone sur le changement climatique
    Selon les auteurs, "le but de ce rapport est d’imaginer l’impensable - de repousser les frontières de la recherche actuelle sur les changements climatologiques pour mieux comprendre les implications possibles pour la sécurité nationale des États-Unis."

    Au début de cette année a paru sous format papier aux Éditions Allia le Rapport secret du Pentagone sur le changement climatique.


    Ce rapport avait été commandé par le Pentagone, sous la houlette de Andrew Marshall, influent conseiller de Donald Rumsfeld. Ses auteurs sont Peter Schwartz, consultant à la CIA et ancien responsable du planning à la Royal Dutch/Shell, et Doug Randall, de Global Business Network, un cabinet de consultants basé en Californie.

    Le rapport avait été «livré» en octobre 2003 mais sa divulgation en dehors des sphères militaires avait été freinée par les autorités américaines, car ses conclusions allaient à l’encontre des thèses habituellement défendues par l’administration Bush. Cette controverse avait en partie occulté le fond du rapport, et paradoxalement, on avait peu évoqué ses conclusions dans les grands médias.

    Tout d’abord il convient de souligner la démarche tout à fait originale des auteurs: il ne s’agit pas de savoir si la terre se réchauffe, ni comment, mais bien de se poser la question des conséquences pour la sécurité nationale des États-Unis d’une brusque modification du climat. Nulle philanthropie ici, mais bien un acte politique, au sens où il s’agit d’anticiper pour mieux agir.

    En second lieu, les auteurs ne se placent pas dans l’hypothèse d’une modification graduelle du climat - qui est celle que nous évoquons le plus souvent - mais bien dans celle d’une rupture brusque à horizon 2010, c’est-à-dire demain, rupture qu’ils jugent tout à fait plausible en prenant en compte des indices scientifiques convergents et en ayant un regard rétrospectif sur des modifications climatiques intervenues au cours des 20 000 dernières années - notamment lors de la période dite du «Dryas récent» il y a 12 700 ans, puis au cours d’un épisode de refroidissement de la Terre intervenu il y a 8200 ans, qui sert de référence pour le scénario envisagé, et enfin lors du petit âge glaciaire qui a duré du XIVe au XIXe siècle.

    Pour Randall et Marshall, le problème n’est pas de savoir si cela va se passer, mais bien comment réagir puisque cela va se passer. En ce sens ils mettent en œuvre ce que le philosophe français Jean Pierre Dupuy préconise dans son livre Petite métaphysique des tsunamis (ed. Seuil) qui décrit l’attitude souhaitable par rapport à des «catastrophes annoncées»: il faut faire comme si elles avaient déjà eu lieu pour mieux se prémunir!

    Le scénario, décrit dans le rapport, et basé sur des données scientifiques incontestables, est le suivant: le réchauffement climatique progressif, que nous constatons depuis des décennies, entraîne actuellement un ralentissement abrupt de la circulation thermohaline océanique - courants océaniques en profondeur qui jouent un rôle crucial dans la régulation thermique de la Terre - sous l’effet du refroidissement des océans, en raison de la fonte des glaces, et de leur «adoucissement». Ce phénomène induit des réactions en chaîne sur le climat mondial, par exemple une perturbation majeure du Gulf Stream qui baigne les côtes européennes. Ainsi cette situation pourrait entraîner en quelques années des «hivers beaucoup plus rudes, une réduction drastique de l’humidité au sol et l’apparition de vents plus violents dans certaines des régions qui fournissent actuellement une partie importante de la production mondiale de nourriture». En conséquence: «Avec une préparation inadéquate, le résultat pourrait être une baisse significative de la capacité de l’écosystème de la Terre à supporter la population».

    Ainsi, pour l’Europe, cela voudrait dire une baisse annuelle des températures de 3,3° sur la période 2010/2020, avec des tempêtes de neige et de vent beaucoup plus fréquentes, une raréfaction des ressources en eau, et des zones agricoles durement touchées, tout cela rendant notre environnement beaucoup moins hospitalier.

    Cela paraît presque farfelu, mais quand on lit, p. 23 du rapport: «Dès 2005 certaines régions du monde ressentent plus intensément les effets de ces variations du climat. Des tempêtes et des typhons plus gros provoquent des ondes de tempête...», on ne peut s’empêcher de penser à l’ouragan Katrina et à l’ensemble de ses répercussions.

    Au bout du compte, dans ce scénario, le climat est profondément «déréglé» sur l’ensemble du globe, entraînant des modifications importantes des écosystèmes - sécheresses, diminution des ressources alimentaires, accès à l’eau potable rendu plus difficile, zones devenues inhabitables... - ce qui provoque de profonds déséquilibres économiques, sociaux et politiques. En effet, la capacité de charge ou capacité d’accueil, c’est-à-dire l’aptitude de la Terre et de ses écosystèmes familiers, qui incluent les systèmes sociaux, économiques et culturels, à assurer la subsistance d’un nombre fini de personnes sur la planète, est alors mise à mal partout dans le monde. Ce concept de capacité d’accueil, qui est débattu depuis près de 200 ans par des théoriciens tels Malthus, qui publiait dès 1798 son essai sur Le principe de la population et son effet sur l’amélioration future de la société, serait alors remis à l’ordre du jour de façon tragique. En effet, d’ordinaire, la capacité de charge augmente notamment sous l’effet du progrès technique qui permet d’absorber l’augmentation de la population, mais une brusque dégradation de la capacité de charge, non compensée, entraîne quasi mécaniquement une diminution de la population sous l’effet des famines, des maladies ou des guerres... Le système s’auto-régule, en quelque sorte. Dès lors, la modification du climat ferait faire un terrible bond en arrière à l’humanité, si celle-ci ne s’y prépare pas correctement, avec notamment des tensions croissantes pour l’accès à des ressources de plus en plus rares entraînant conflits, migrations massives, guerres, stratégies ultra-protectionnistes...

    Devant ce scénario noir, mais plausible - rappelons encore une fois l’objectif premier du rapport: assurer la sécurité des États-Unis - les auteurs préconisent sept mesures:
     

    • Améliorer les modèles de prévision climatique, pour valider les scénarios de changement climatique de façon plus précise

    • Assembler des modèles prévisionnels complets des répercussions du changement climatique, pour mieux évaluer les impacts de ces changements

    • Créer des outils de mesure du risque - pour chaque pays ou chaque région

    • Identifier des stratégies de parade, pour sécuriser les accès aux ressources rares

    • Préparer des réponses adaptatives aux nouveaux besoins, pour faire face aux maladies, migrations...

    • Étudier les implications locales, notamment pour les zones agricoles

    • Explorer des options géo-technologiques de contrôle du climat.

    Au-delà du scénario proposé, c’est bien là l’essentiel de la démarche du rapport.

     SOURCE : http://www.alertes-meteo.com/vague_de_froid/pentagone.htm


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    CETTE ARTICLE ET ISSU DE LA TERRE DU FUTUR (http://www.laterredufutur.com)

    maunder

    Après la publication de trois études réalisées par des astronomes américain, le professeur de géologie Don J. Easterbrook a réagi puis donné son point de vue..

    Les trois études récemment réalisées par le NSO dévoilent une incroyable nouvelle, le soleil pourrait entrer en période d'hibernation durant plusieurs décennies et ainsi nous conduire à un minimum similaire comparable au minimum de Maunder. Selon Franck Hill

     

    Le fait que trois points de vue totalement différents conduisent aux mêmes conclusions sont un puissant indicateur de la possible disparition des tâches solaires et ainsi, entrer dans une période de calme plat. Durant le Petit Age Glaciaire, les tâches solaires ont disparu pendant des décennies a plusieurs reprise, durant le Minimum de Maunder de 1645 à 1700 le climat s'est refroidi.

    Que s'est t-il passé la dernière fois que les tâches solaires ont disparu ?

    D'abondantes preuves physiques récoltées par les géologues ont prouvé que la Terre s'est refroidi durant cette période de calme plat, afin d'étudier le climat du futur, il faut rechercher ce qu'il s'est passé par le passé. Que pouvons nous apprendre de la disparition des tâches solaires ?

    Galilée fut le premier scientifique à observer les tâches solaire à l'aide d'un télescope, de 1610 a 1645 les tâches avaient pratiquement disparu de la surface du soleil, puis de 1645 à 1700 nombreux étaient les scientifiques à observer les tâches et très peu étaient visibles, cette période connue comme le minimum de Maunder fut une période très froide et difficile, elle démontre clairement la corrélation entre tâches solaires et climat, après 1700, le nombre de tâches a considérablement augmenté et le climat s'est également réchauffé.

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    Les taches solaires pendant le minimum de Maunder (modifié par Eddy, 1976).

     

    Le minimum de Maunder n'a pas marqué le début du petit âge glaciaire, le petit âge glaciaire à commencé aux alentours du quatorzième siècle, mais il était plus intense car nous sortions d'un maximum solaire et donc d'un optimum climatique. Durant cette période les températures ont chuté de plus de 4°C aux latitudes moyennes et élevées, les Européens ont énormément souffert de cette période, dépendant des céréales depuis la période chaude médiévale. Un climat plus froid s'était donc installé, le froid et la neige étaient précoces, de violentes tempêtes et inondations récurrentes ont balayé l'Europe et ont provoqué de très mauvaises récoltes. Les hivers étant très rigoureux, les étés pluvieux et trop froids pour produire assez de nourriture ont provoqué une famine généralisée sur l'Europe résultant d'une mortalité considérable puisque, environ un tiers de la population péri.

    Partout dans le monde les glaçiers ont avancé, la banquise s'étendait plus au Sud dans l'Atlantique Nord, les glaciers Alpins ont envahi et englouti des villages entier. La Tamise, les canaux, les rivières des Pays-Bas étaient fréquemment pris par les glaces durant l'hiver. Pendant l'hiver 1980 le port de New-York gela, on pouvait marcher de Manathan à Staten Island. Une banquise entoura l'Islande sur plusieurs kilomètres entraînant la fermeture de nombreux ports, la population d'Islande diminua de moitié et les vikings furent contraint de quitter le Groenland faute de nourriture. Dans certaines régions de Chine, les cultures qui étaient cultivées depuis des siècles furent abandonné et en Amérique du Nord les premiers colons Européens connurent des hivers extrêmement sévères.

    Alors que pouvons nous donc apprendre du minimum de Maunder ? la plus important étant que le climat est lié aux tâches solaires, ensuite, l'homme a souffert de ce climat beaucoup plus dur et a traversé un hypothétique réchauffement climatique.

    Refroidissement planétaire au cours des différents minimum solaire.

    Le refroidissement climatique qui s'est produit durant le minimum de Maunder ne fut ni le premier ni un évènement isolé de la machine climatique. Maunder a été précédé du minimum de de Sporer (1410-1540) et le minimum de Wolf (1290-1320), s'en suivi le minimum de Dalton (1790-1820) et un autre minimum non baptisé (1880-1915), la température a ensuite considérablement augmenté puis faiblement fléchi (1945-1977) ce dernier étant attribué aux oscillations océaniques.

     

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    Correspondance des périodes froides et des minima solaires de 1500 à 2000 après JC. Chacun des cinq minima solaires a été un moment d'un fort refroidissement des températures mondiales (zones bleues).

     

    La même relation entre tâches solaires et températures est observé au Groenland et en Antarctique, chaque minimum solaire vue dans la figure ci-dessous se produit également dans la précédente figure. Tout correspond à des avancées des glaciers alpins.

     

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    Corrélation des nombres de tâches solaires et des températures au Groenland et en Antarctique (modifié à partir Usoskin et al., 2004).

     

    La figure 4 montre également la même tendance entre les variations de l'activité solaire et les températures qui étaient plus fraîches durant chaque minimum solaire.

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    Figure 4.Irradiance solaire et température de 1750 à 1990 après JC.Pendant cette période de 250 ans, les deux courbes suivent des modèles très similaires (modifié par Hoyt et Schatten, 1997). Chaque minima solaire correspond à un refroidissement climatique.

     

    Que pouvons nous apprendre de ces données historiques ? De toute évidence une forte corrélation existe entre les variations solaires et les températures, cette corrélation étant quasiment parfaite  pour ne pas être une coïncidence, les variations de l'activité solaire se traduisant par des changements climatique sur Terre n'est pas encore clair. Pendant de nombreuses années, les physiciens ont considéré les variations de l'irradiance solaire comme étant trop faible pour expliquer ces importants changements climatique. Toutefois, Svensmark (Svensmark et Calder, 2007; Svensmark et Friis-Christensen, 1997;. Svensmark et al, 2007) a proposé une nouvelle étude concernant l'impact du soleil sur le climat terrestre. Svensmark a reconnu l'importance de la génération des nuages suite a l'ionisation de l'atmosphère provoqué par les rayons cosmique. Les Nuages réfléchissent la lumière du soleil et ont tendance a refroidir la Terre. la quantité de rayonnement cosmique atteignant la Terre est grandement affecté par le champ magnétique solaire, ainsi, durant les période de faible activité solaire le champ magnétique est plus faible, et donc, plus de rayons cosmique peuvent atteindre la Terre. Il est donc probable que le champ magnétique solaire affecte grandement le climat terrestre.

    Dirigeons-nous vers un autre Petit Âge glaciaire?

    En 1999, après le pic des températures de 1998 du a El Nino, j'ai acquis la conviction que les données géologiques des  cycles récurrents climatiques (Isotopes des carottage de glace, avancés et retraits des glaciers, les différents minimum solaires) ont montré de façon concluante que nous nous dirigions  depuis plusieurs décennies vers un refroidissement climatique.

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    Les changements de températures projetées pour 2040 après JC. Trois scénarios possibles sont présentés: refroidissement similaire au refroidissement de 1945 à 1977, refroidissement similaire au refroidissement de 1880 à 1915, et refroidissement similaire au minimum de Dalton (1790-1820). Un refroidissement semblable au minimum de Maunder serait un prolongement de la courbe de Dalton hors du graphique.

    Jusqu'ici ma prédiction d'un refroidissement climatique est toujours d'actualité malgré le réchauffement annoncée du GIEC, depuis 1998 un refroidissement progressif est en place. Cependant jusqu'à maintenant, il est trop tôt pour dire lequel de ces trois scénarios se produira mais, si nous nous dirigeons vers une disparition des tâches solaireq similaire au minimum de Maunder durant le petit âge glaciaire, alors peut-être que le scénario le plus désastreux pourra se passer. Comme je l'ai dit a plusieurs reprises au cours de ses dix dernières années, le temps nous dira si ma prévision est correcte ou  non. L'annonce que les tâches solaires pourrai disparaître totalement durant plusieurs décennies est très inquiétante car elle pourrait signifier que nous nous dirigeons actuellement vers un nouveau petit âge glaciaire à une époque ou la population augmente considérablement avec de fortes demandes énergétiques et les besoins naturels tel que l'accès à l'eau potable et à la nourriture. Les pays les plus durement touchés seraient les pays pauvres dont la production alimentaire est déjà trop faible, cependant tout le monde sentirait ce refroidissement.

    Depuis 7 ans, la Terre Du Futur souligne l'activité solaire, les oscillations océaniques, le volcanisme et les courants marins tel que le Gulf-Stream comme principaux éléments qui influencent le climat terrestre, l'humanité se prépare à un réchauffement climatique catastrophique annoncé par le GIEC, pourtant la vérité est peut-être ailleur, un refroidissement aurait des conséquences bien plus graves qu'un réchauffement climatique, nous devrions nous préparer a être plus dépendant en ce qui concerne les énergies fossibles, la pollution n'arrangerait rien et la Terre Du Futur propose des solutions écologiques à nos besoins en énergie. Nous avons toujours soutenu qu'un refroidissement climatique prendrait le pas au réchauffement moderne, après 12 ans de stabilisation voir de léger fléchissement des températures, nos théories deviennent réalité, le débat est ouvert sur nos forums

    Source :

    http://wattsupwiththat.com/2011/06/17/easterbrook-on-the-potential-demise-of-sunspots/#more-41821

    Précédent article de Don J. Easterbrook :

    http://www.laterredufutur.com/html/modules.php?name=News&file=article&sid=816

    Traduction et adaptation de la Terre du Futur par Julien


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